Goûts et notion de plaisir

Le facteur génétique est un facteur prédisposant l’appréciation à certains aliments mais n’est toutefois pas aussi important que le facteur environnemental. Interviennent ainsi les comportements de l’entourage, la disponibilité des aliments, les influences culturelles et religieuses, les médias et publicités. [1]

Préférence pour le sucré ?

La préférence pour le goût sucré est la seule qui existe à la naissance. Selon l’étude Opaline [2], la diversification alimentaire, définie comme l’introduction régulière d’aliments autres que le lait, qui démarre vers 5 mois et demi, est déterminante pour la formation des préférences.

Mes enfants préfèrent manger au snack que mes plats cuisinés et traditionnels. (Rabia, animation FPS)

Mes enfants et mon mari sont difficiles pour manger, je suis dégoutée de cuisiner. (Josiane, animation FPS)

"En proposant aux bébés une plus grande variété de légumes lors de la diversification, ils seront plus tournés vers ces produits plus tard. D’où l’intérêt de leur en faire goûter un nombre important le plus tôt possible. ( …)

Il ressort aussi de cette étude qu’il est préférable de ne pas commencer à diversifier trop tard, plutôt aux alentours de 4 mois. Après deux ans, quand l’enfant devient plus autonome, il se développe une phase de "néophobie" alimentaire, définie par la réticence à goûter des aliments nouveaux. Elle disparaît en général en grandissant" [3].

[1DUPLESSIS BROCHU, M., "Le développement du goût", in : www.nospetitsmangeurs.org , consulté le 20/09/2011.

[2Observatoire des Préférences ALImentaires du Nourrisson et de l’Enfant (site web)