Le nouveau règlement européen (2014) en matière d’étiquetage est porteur de plusieurs améliorations. Cependant, l’information sur la composition nutritionnelle et sur l’origine des denrées préemballées doit encore être renforcée. Les étiquettes doivent également devenir plus lisibles et plus claires.
Du nouveau pour l’étiquetage en Europe
Un nouveau règlement européen en matière d’étiquetage nutritionnel entre en vigueur en 2014. Le but étant de mettre à disposition des informations cohérentes sur les produits alimentaires, cela devrait contribuer à une plus grande sensibilisation et à une meilleure utilisation des (...)
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Fournir plus d'informations sur les dimensions environnementales et sociales des produits contribuerait à l’éducation à la consommation durable et à donner les informations nécessaires pour faire des choix éclairés.
Les impacts des produits alimentaires sur l’environnement "du berceau à la tombe" (production, transformation, transport, distribution, déchets) et les conditions dans lesquelles les travailleurs interviennent aux différents niveaux de la chaîne doivent être renseignés sur les produits. Modalités à définir
En France, (...)
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Certaines dépenses en alimentation constituent des marqueurs des inégalités de consommation. Les fruits et légumes en font partie : les ménages les plus pauvres sont ceux qui en consomment le moins.
Distribuer des chèques fruits et légumes pour les ménages en difficultés financières constituerait un levier indéniable à leur consommation.
Comme suggéré dans le PNNS (Programme national nutrition santé) français, il faut envisager la mise en œuvre des "opérations de bons d’achat de fruits et légumes, ciblées si possible sur les populations faibles consommatrices, afin d’encourager la découverte de ces produits" [3]
Efficacité prouvée
L’efficacité de ce (...)
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Redévelopper une culture alimentaire et favoriser la transmission familiale des habitudes culinaires saines constitue un des nombreux leviers à actionner pour promouvoir l’alimentation de qualité et induire des changements de comportement.
Le milieu social d’origine joue un rôle non négligeable dans l’apparition de certaines habitudes. En effet, elles ne résultent pas uniquement des comportements et styles de vie personnels, mais également des influences sociales et communautaires, et même des conditions de vie et de travail. Une transmission culinaire (...)
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L’éducation à l’alimentation s’appuie souvent sur des recommandations nutritionnelles telles que “Mangez 5 légumes/fruits par jour”, “Ne mangez ni trop gras, ni trop sucré, ni trop salé”, etc.
L’enquête Thermomètre Solidaris sur l’alimentation démontre que ces messages, bien connus, engendrent une certaine confusion et de la culpabilité, surtout chez les catégories sociales défavorisées.
Communiquer sur une alimentation équilibrée devrait avoir pour objectif “d’apporter de la cohérence, de redonner du sens et de rappeler quelques fondamentaux sans culpabiliser ni être prescriptif” [7]. Pourquoi ?
Les considérations diététiques ne tiennent compte que du facteur biologique or, “tout mangeur est intégré à (...)
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En termes d’alimentation, les campagnes d’information qui s’adressent à l’ensemble de la population influencent peu les comportements des populations les plus à risque. “Elles peuvent même augmenter les inégalités de santé en étant bien plus efficaces dans les milieux aisés que dans les milieux défavorisés” [11].
Aussi, lancer des campagnes de sensibilisation spécifiques, ciblées sur les publics défavorisés, est une mesure très concrète qui peut être prise facilement pour favoriser l’accès de ces publics à une alimentation de qualité.
Comme pour les campagnes "tous publics", elles doivent être conçues avec une vision globale de (...)
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