Niveau d’éducation et savoir-faire

"Le niveau d’éducation semble être un facteur aussi déterminant que les revenus dans les choix alimentaires : les personnes les moins éduquées consomment plus de gras et de sucre, moins de fruits, de légumes, de produits laitiers et de poisson que celles qui ont un niveau d’études et/ou de revenus supérieurs" [1] . Notons que par niveau d’éducation, nous entendons l’éducation scolaire, mais aussi les connaissances (savoir, savoir-être et savoir-faire) accumulées tout au long de la vie.

Par ailleurs, la transmission directe de génération en génération a été rompue. En cause : "l’individualisation grandissante des pratiques culinaires, notamment à la jeunesse, âge où opérait la transmission" [2].

Quand on sait jardiner et qu’on a un potager, on sait ce qu’on a mis dans ses légumes, on sait ce qu’on mange. (Patricia, animation FPS)

Ce déterminant renvoie également à l’accessibilité via l’information.

[1Bernard B., "Bien se nourrir sans trop dépenser : savoir choisir ses aliments", in : Alimentation et précarité, n°31, 2005

[2Kaufmann, J-C., (2005), Casseroles, amour et crises. Ce que cuisiner veut dire, Armand Colin, Paris, p. 55.